Encore un petit article sur du matériel de golf peut conventionnel.
Il s'agit ici d'une série d'hybrides de 21°, 25° et 30° de loft. Ils sont censés remplacer des longs fers ou des bois de parcours.
J'utilise le 21° et le 25°. Pour moi, le 21° donne plus ou moins les distances du bois 3 ou un petit peu moins et le 25° celle du bois 5.
Ce club fait 38", soit la longueur d'un fer 4 traditionnel.
Le lie est comparable à celui d'un fer et le club se joue plus vertical qu'un bois de parcours. On retrouve ici des caractéristiques de "game improvers" comparables à celles que je décrivais dans mon article sur le driver Autopilot A14 (plus court et plus vertical).
La face du club est rectangulaire et nettement moins haute que celle d'un bois de parcours.
Je joue avec ces deux clubs depuis quelques semaines et je dois admettre que je suis plus constant avec ceux-ci qu'avec mes bois de parcours ordinaires que je ne jouais pourtant pas trop mal.
Je trouve le rendement de ces clubs assez exceptionnel. Pour des clubs de cette longueur avec ces lofts je trouve que je joue très long.
Le bruit d'impact est très curieux. Ça fait un fameux bruit de casserole. Ils sonnent très creux et non pas la sonorité plus sèche et métallique de pas mal de bois de parcours.
Voici un petit article sur un driver peu conventionnel.
L'Autopilot A 14 est un produit commercialisé aux Etats-Unis, par une société qui commercialise du matériel de golf à travers des pubs télévisuelles style télé-achat.
Elles vente du matériel qui est sensé être plus facile, plus efficace, plus adapté aux golfeur occasionnel, etc.
Ce driver est vendu dans cet esprit là. Il est nettement plus court qu'un driver traditionnel: 42,75" au lieu de 45" ou 46" habituels, et même un tout petit peu plus court qu'un bois 3 traditionnel, ce qui permet d'être plus précis et d'obtenir un meilleur Smash Factor (bon centrage de la frappe).
Le lie est plus important pour un swing plus vertical (60°).
La tête est carrée pour rester plus d'équerre (square) durant le swing. Le driver avec une tête carrée est inhabituel mais les grandes marques en ont produites dans le passé (Nike, Callaway, ...).
Le volume de la tête est de 250cc (driver classique 460cc et bois 3 entre 150 et 200cc). Le volume est donc entre celui du bois 3 et celui du driver.
Le loft est de 14,5° ce qui est beaucoup par rapport aux 9 ou 10° habituels, mais est plus adapté à un joueur modeste avec une vitesse de swing lente ou assez moyenne.
Le shaft est disponible en Senior Plus (très souple), Senior (un peu moins), Regular (normal), Stiff (rigide) ou Ladies (souplesse dame), en droitier et en gaucher et il coûte 200 USD + frais d'envois.
Il n'y a aucun élément réglable sur ce driver. Pas de bagues de réglage, pas de poids, ...
La face de club est comparable à celle d'un driver classique et assez haute (plus que celle d'un bois 3).
La tête est noire matte avec des marquages bleu ciel. Je trouve ce driver assez beau.
Le son me plais beaucoup. Il est très métallique et assez aigu "bing !". On entend très bien le son d'un bon coup bien centré.
Je l'ai testé la semaine dernière sur 36 trous. Avant cela, je jouais avec le Callaway XR Speed 13,5° et j'ai aussi joué avec un Ping G400 9,5°.
Selon moi, je gagne en précision. Mes frappes sont mieux centrées et mes trajectoires plus droites.
Sur les meilleurs coups, je perds peut-être jusqu'à 20 mètres par rapport au XR Speed, mais en moyenne je ne dois pas perdre grand chose tout en étant beaucoup plus sur le fairway.
A mon niveau, c'est certainement un "game improver" (améliorateur de jeu). Mon handicap est 34,5.
Je ne le conseillerais pas aux joueurs qui utilisent très bien le driver et qui ne ratent pas trop de fairway, mais seulement aux autres, et ils sont très nombreux.
J'ai aussi une certaine tendance au slice et ce driver m'aide à rester plus droit. Je joue plus en fade maintenant.
La crise économique qui s'initie au cours de cette pandémie mondiale du coronavirus va forcer les états à accroître substantiellement leurs déficits et leurs dettes.
Les dépenses sociales explosent en raison de la baisse de l'activité économique et la hausse du chômage, qu'il soit complet ou partiel.
La baisse des dépenses des ménages entraîne également une baisse substantielles des recettes fiscales et les états sont pris en ciseau entre la hausse des dépenses sociales et la baisse des recettes fiscales, obligés d'augmenter leurs déficits et leurs emprunts. Augmenter les impôts? Impossible tant la pression fiscale est déjà extrême. Diminuer les dépenses? Impossible tant les services de l'état sont déjà sous-financés (la justice, la santé, l'éducation, les infrastructures, tout est déjà dans une misère presque intolérable).
Quel impact aura la crise sur certaines entreprises?
Prenons Renault. Le secteur, automobile avant la crise, soufrait déjà et ne parvenait plus à écouler sa production. La crise actuelle va très certainement diminuer encore plus la demande en automobiles. Renault devra très certainement diminuer très fortement sa production. L’automobile était parvenue à diminuer ses coûts de production en travaillant sur les volumes. Si ces volumes diminuent fortement les coûts de production augmenteront et Renault devra augmenter ses prix.
Dans le secteur de l'aviation, l'augmentation du trafic avait permis de démocratiser les prix des billets (et inversement). Si les gens ne voyagent plus, il faudra diminuer le trafic et les prix remonteront également.
Dans les biens importés, la tendance sera également à plus de production et de consommation locale. C'était d'ailleurs déjà dans l'air du temps avec la vague écologiste. Si on n'importe plus les tomates espagnoles, les prix des tomates augmenteront. Une baisse de la demande peut déclencher une baisse des prix, tant que les producteurs peuvent se le permettre. Mais si le producteur doit vendre à perte, il préfère diminuer les volumes de production et faire plus de marge sur moins de volume.
Pourquoi de l'inflation?
Les prix augmentent quand l'offre diminue. Pour les raisons expliquées ci-dessus, l'offre va se contracter. Nous étions arrivés à de l'hyper-consommation et la fuite en avant est arrivée à ses limites. Les coûts de production vont augmenter avec la diminution des volumes et engendrer une hausse des prix inéluctable.
Ces hausses de prix vont faire progresser les indices des prix à la consommation et engendrer une hausse des salaires qui elle même engendrera de nouvelles hausses des coûts de production et donc des prix. C'est un cercle vicieux.
Le système économique capitaliste a pour conséquence de concentrer toujours plus d'argent vers les détenteurs de capitaux et d'appauvrir toujours plus les masses laborieuses, ayant pour effet de soustraire des liquidités de l'économie réelle (l'argent thésaurisé par les plus riches qui ne savent plus dépenser autant qu'ils gagnent) et de diminuer le pouvoir d'achat de la majorité des travailleurs et allocataires sociaux.
Si le pouvoir d'achat baisse, les recettes et les bénéfices des entreprises diminuent. Le capitalisme est donc autodestructeur. Mais pourquoi ne s'est-il pas encore détruit, dans ce cas? Car des événements extérieurs se sont chargés de détruire des richesses thésaurisées et ont permis à l'économie de reprendre de nouveaux élans. Au 20ème siècle, ces événements furent les deux grandes guerres mondiales qui ont détruites d'immenses richesses et donné un nouveau souffle, de nouveaux territoires à conquérir aux entrepreneurs.
Aujourd'hui, l'économie mondiale est à bout de souffle. Les puissances économiques occidentales se sont débarrassées de leurs industries au profit de la Chine et d'autres pays offrant de la main d'oeuvre bon marché.
Les occidentaux ne produisent plus suffisamment de biens et s'appauvrissent progressivement. Les dettes se sont accumulées jusqu'à des niveaux qui sont devenus insoutenables. L'état ne parvient plus à se financer correctement en raison de l'appauvrissement de la majorité laborieuse, de l'ingénierie fiscale des entreprises et de la thésaurisation des plus riches qui privent l'économie de liquidités sur lesquelles l'état peut percevoir des taxes. Nous sommes arrivé à un point de rupture où il faut trouver un nouveau choc qui permettra de récupérer les richesses isolées de l'économie réelle (ou de spolier l'épargnant, selon le côté de la barrière où on se trouve).
L'inflation diminue le poids de la dette. Si vous devez rembourser 1000 €/mois et que vous en gagnez 1500€, c'est compliqué. Mais si l'argent perd la moitié de sa valeur (que les prix doublent), votre salaire finira par doubler également et rembourser 1000€/mois quand on gagne 3000€, ça devient nettement plus facile.
Ce qui est vrai pour vous, dans l'exemple qui précède l'est tout autant pour les états. Si les prix doublent, le PIB et les recettes fiscales doublent (je simplifie un peu) et la dette est deux fois plus facile à rembourser.
Voilà une façon subtile et efficace de remobiliser les richesses thésaurisées par les plus riches sans utiliser l'impôt sur la fortune.
Mais comment provoquer l'inflation si elle ne se manifeste pas assez vite? Faites comme les banques centrales, faites tourner la planche à billet et arrosez le marché (du marché financier, l'argent finira par percoler dans l'économie réelle et provoquer la hausse des prix).
En français, cette série de fer est une série d'hybrides de longueur unique.
Il s'agit de la réunion de deux principes, le club de longueur unique et le club hybride.
Quand on parle d'hybride, on évoque généralement un club à mi-chemin entre un bois (par la forme de sa tête) et un fer (par sa longueur) et sensé remplacer un long fer et/ou un bois.
Il y a très peu de fabricants qui produisent ce type de séries et aucunes des grandes marques, pas même Cobra qui réalise la série de fers de longueur unique popularisée par Bryson DeChambeau.
Pour ma part, après avoir essayé une série SLI (Single Lenght Iron) plus classqiue et similaire à ce que Bryson DeChambeau utilise, j'ai essayé et adopté la série SLH de Pinhawck, une marque américaine que l'on retrouve chez les clubmakers comme NordicaGolf, par exemple.
Pour ma part, le principe de la série de longueur unique m'a toujours paru comme une évidence. Mon esprit cartésien me dit que si tous mes fers ont la même longueur, le même poids et le même lie, ce sera forcément plus facile d'avoir un swing régulier puisque c'est toujours le même, peut importe le club utilisé.
Mes clubs font tous 38 pouces. Je mesure 1,90m et j'ai de longues jambes. Si j'avais eu une taille moyenne, j'aurais fait fabriquer toute la série en 37".
Ma série va du fer 4 (20)° au SW (55°).
Pour le côté hybride, c'est plus une question de sensation et d'équilibre général du club comparativement à l'équilibre d'un fer classique où j'ai plus l'impression que le poids se trouve plus vers la pointe de la tête et que celle-ci peut plus facilement pivoter que la tête d'un hybride avec un équilibre plus proche du talon.
Tout cela, c'est mes sensations et ça n'a rien d'un mesurage objectif. Je ne sais pas vous assurer si mes sensations reflètent la réalité des choses ou pas.
Je me sens plus à l'aise avec une tête de club hybride qu'avec une tête de club traditionnelle et j'ai surtout la sensation de mieux maîtriser l'orientation de la tête de club et le centrage à l'impact.
Souvent, les golfeurs disent qu'ils se sentent plus à l'aise avec leur fer 7 ou fer 8. Pourquoi? Parce que c'est le club qui a la longueur idéale par rapport à leur morphologie. Ils se sentiront alors moins bien avec leur SW ou leur fer 4.Normalement l'écart entre chaque club est de 0,5 pouce. Si votre fer 7 fait 37", le 8 fera 36,5" et le 6 fera 37,5", etc. Votre SW fera 35,5" et votre fer 4 38,5". La différence entre le SW et le 4 sera de 3 pouces, soit 7,62 cm.
Vous savez comme chaque détail peut déséquilibrer votre swing et que la différence entre un bon et un mauvais coups peut se faire sur pas grand chose. 7,62 cm de différence entre deux clubs, c'est énorme.
J'ai le sentiment que les golfeurs attachent plus d'importance à l'image qu'une belle série prestigieuse donnera sur leur entourage plutôt qu'à choisir une série la plus adaptée à leur morphologie et à leurs aptitude. Si vous avez 60 ans, mesurez 1,60m et débutez le golf, vous serez certainement moins efficace avec une série de taille standard Titleist, tête lame, et shaft acier stiff qu'avec une série SLH Pinhawck moins 1,5 pouces, shaft graphite Senior. La série Titleist vous coûtera le double de la Pinhawck. Vous frapperez vos balles 20 mètres moins loin et raterez deux fois plus de swings. Mais vous aurez une série plus conforme à ce que le milieu du golf attend de vous.
Moi, je m'en fiche complètement. Au contraire, j'apprécie la curiosité des joueurs qui me disent "Mais c'est quoi ces clubs avec lesquels tu joues?".
Quand vous achetez des chaussures, vous prenez la bonne pointure et celles dans lequel votre pied est le plus à l'aise. Pourquoi choisiriez des clubs 2,54 cm trop longs ou trop courts avec des shafts trop souples ou trop raides et des têtes forgées trop "pointues" pour votre niveau de jeu?
Je n'ai d'action ni chez Pinhawck ni chez NordicaGolf. J'aimerais juste que chacun prenne plus de plaisir en jouant mieux avec un matériel mieux adapté, quel que soit la marque ou l'option technique choisie, trouvez chaussure à votre pied.
Je suis totalement d'accord avec l'analyse de ce Youtuber. Il évoque la fin d'un modèle capitaliste qui arrive à bout de souffle. Il évoque la nécessité de la décroissance liée au problème démographique, au problème écologique et aux gains de productivité.
Nous pouvons nous inquiéter de tout ça, mais nous pouvons aussi y voir un espoir d'une société meilleure ou les gains de productivité ne permettront plus d'enrichir une minorité, mais d'améliorer la condition humaine en mettant en évidence la nécessité de tenir compte du développement durable et de la nécessité de partager les richesses de la production avec tous, les producteurs comme les autres, puisqu'il n'est plus nécessaire de tous travailler pour satisfaire tous les besoins de notre société.
Tous les golfeurs le savent, et en particulier les modestes amateurs, comme moi. Les sorties de bunkers sont parfois des cauchemars qui peuvent ruiner le score d'une partie.
Comme tout le monde, j'ai utilisé des wedges assez classiques et j'ai pas mal galéré pour sortir de certains bunkers de greens.
J'ai essayé le C3i, un bon wedge de 65° qui aide bien à sortir des bunkers, grâce à une semelle extra large et un bon bounce.
Mais, dernièrement, j'ai testé le Smart Sole 4 S (58°) de Cleveland, le grand spécialiste du wedge.
Je ne sais pas si j'étais mieux disposé pour les sorties de bunkers, mais ce wedge m'a permis de sortir facilement de tous les bunkers de green dans lesquels je suis tombé le weekend dernier (36 trous joués en compet).
Les sensations, l'équilibre du club, m'ont mis en confiance et je suis toujours ressorti facilement des bunkers en dosant mes coups. Ce wedge comme d'autres de ce type ne vous oblige pas à manipuler l'ouverture, à ouvrir votre stance et à placer la balle fort à l'avant du stance.
Vous prenez un stance normal, avec la balle au centre ou même un peu à l'arrière, vous frappez la balle normalement, sans forcément chercher à passer sous la balle comme pour couper une tranche de sable sous la balle comme vous le feriez avec un sandwedge classique et vous posez la balle sur le green sans trop de problèmes.
Les sorties de bunkers de green sont des coups qui ne nous mettent pas en confiance car on sait le piège crapuleux qu'ils peuvent représenter. Je peux dire qu'avec ce club je suis bien plus serein pour sortir des bunkers et que j'aurai moins de réticences à attaquer les greens à l'avenir car je sais que je peux ressortir des bunkers sans trop de problèmes et faire un ou deux putts pour terminer le trou.
Je viens de créer ce blog pour m'exprimer sur mes passions et les partager avec vous.
J'aurai l'occasion de mieux expliquer qui je suis et ce que j'aime au travers de différents articles.
Aujourd'hui, je vais juste me présenter sommairement et je vous laisserai découvrir plus sur moi à travers les articles que je publierai ici.
J'ai 50 ans. Je suis directeur technico-commercial dans une société de service dans laquelle je prends énormément de plaisir à travailler.
En dehors du boulot, j'ai deux passions principales. Le golf que je joue depuis 18 mois et l'économie et la finance qui sont des matières que j'étudie avec passion depuis de très nombreuses années, en amateur, sans avoir étudié ces matières scolairement et sans réellement les exercer professionnellement en tant qu'économiste ou expert financier. Dans mon activité professionnel je suis néanmoins, comme des milliers ou des millions de personnes de mon pays, la Belgique, un acteur économique réel.
Mon pseudo est Capoblanco. Au début de mon activité sur le net, j'y jouais aux échecs. Je devais me trouver un pseudo et Capablanca (le grand maître cubain) était déjà pris. J'ai donc inventé Capoblanco (le chef blanc, en italien) et j'ai gardé ce pseudo, qu'il s'agisse d'échec ou d'autre chose.
Ma personnalité, ma nature, m'a toujours poussé à explorer les choses avec un esprit critique et expérimental. Je n'ai jamais accepté le moindre savoir ou la moindre information sans essayer de la vérifier, de la mettre en cause, de l'expérimenter.
Certains profs m'ont détesté quand j'ai contesté, corrigé certains points de leurs cours. Dans mon esprit, la vérité, la justesse, la justice, prime sur tout, en ce compris l'amour propre d'un prof contredit par un élève.
Je n'imaginais même pas que mes interventions puissent déstabiliser mon prof puisque je pensais naïvement que ce qui était le plus important, pour lui aussi, serait cette justesse sur le savoir qu'il enseignait.
Mais je ne vais pas m'étaler sur les aventures de ma jeunesse.
Ce blog, Golfin, parlera de tout ce qui me tient à coeur et que je peux partager avec vous.
Golfin, comme Golf et comme Finance, mes deux principales passions. Je parlerai donc de golf et aussi de finance, sans pour autant lier les deux.
